C’est une première ! Une étude de l’université Concordia (Montréal) vient de démontrer que le bilinguisme permettrait au cerveau de compenser les effets néfastes de la maladie d’Alzheimer en le rendant plus dense.
L’étude a utilisé « des données d’IRM complète à haute résolution du cerveau et des techniques d’analyse sophistiquées pour mesurer l’épaisseur du cortex et la densité des tissus dans certaines zones du cerveau » chez des patients souffrant d’Alzheimer ou de trouble cognitif léger, susceptible d’entraîner Alzheimer. La recherche s’est notamment portée sur « les zones de contrôle liées au langage et à la cognition dans les régions frontales du cerveau », zones qui s’atrophient chez les personnes souffrant de trouble cognitif léger ou d’Alzheimer.